Chez Théo

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lundi 3 décembre 2007

Tu te transormes en Smiley ...

Une petite chanson rigolote (surtout pour les ptits geeks)

merci Freek ;)

dimanche 18 novembre 2007

Scandinavie 2007 Summer Tour – Part II : Finland

Allez, après de longues heures d'écriture, la suite du voyage en scandinave est enfin en ligne ! Pour ceux qui ont raté la première partie, elle est ici.

Bonne lecture :)

Lire la suite...

mercredi 14 novembre 2007

Android -> l'avenir du mobile ??

Allé on enchaîne les billets !

Je viens à peine de lire sur mes news que Google vient de libérer le SDK d'Android, son nouveau système d'exploitation pour les téléphones portables !

Étant un adept des applications google, j'ai voulu en savoir plus et je suis tombé sur un guide d'installation en anglais, avec dedans une section "comment installer le plugin Eclipse" ! Alors là ni une ni deux, je lance Eclipse et j'installe la bête !

L'installation est vraiment simple et en 15 minutes, j'ai l'environnement fonctionnel ! J'ai même pu lancer Android pour le tester ! C'est vraiment un truc géant : il intègre Google Maps, un navigateur et plein de démos techniques !

Apparemment, tout est en Java ! Je pense qu'Android va attirer pas mal de développeurs et a un sacré avenir, car contrairement à l'iPhone d'Apple, n'importe qui va pouvoir développer une application pour Android, et en Java en plus, langage assez à la mode en ce moment. Et puis les téléphones qui vont sortir avec Android seront moins cher qu'un iPhone (pas très difficile me direz vous !).

J'ai aussi lu que Google allait faire un concours ou quelque chose dans le genre, avec un lot (plein de pepettes $-) ) pour ceux qui développent les meilleures applications pour Android. Quelqu'un aurait une idée de génie ?

Google Maps sur Android

Allé un petit tuto pour installer Android avec Eclipse sur Ubuntu :

Installer le plugin et le SDK
  • téléchargez le SDK ici et décompressez le sur votre disque.
  • lancez Eclipse en mode root : sudo eclipse (il faut être root pour ajouter des plugins sur Ubuntu si vous utilisez le paquet Eclipse fournit avec Ubuntu)
  • Allez dans Help > Software Updates > Find and Install.... > Search for new features to install > Next > New Remote Site
  • Name : Android Plugin ; URL : https://dl-ssl.google.com/android/eclipse/ > Finish
  • acceptez la licence > Install All
  • Voilà le plugin est installé. Si vous n'arrivez pas à installer le plugin, il faut sûrement que vous mettiez à jour Eclipse avant avec les derniers patchs (notamment RCP).
  • Maintenant, fermez Eclipse en mode root et ouvrez Eclipse avec votre compte normal.
  • allez dans Window > Preferences... > Android : Dans SDK Location, choisissez le dossier que vous avez téléchargé et décompressé tout à l'heure
Créer un projet et tester Android
  • Android Project est disponible dans "new Project". Faites simplement attention dans l'assistant de bien remplir le Package name avec au minimum un point dedans (ex: fr.test) et remplir le champs Activity name, sinon, une petite croix rouge apparaît en haut à gauche et on ne peut pas cliquer sur Finish.
  • Enfin, il faut créer un nouveau lanceur, allez dans Run > Run ... > Sélectionnez Android Application à gauche > New Launch Configuration
  • dans project, choisissez le nouveau projet que vous venez de faire.
  • vous avez deux autres onglets pour choisir d'autres options.
  • Apply > Run
  • Vous voilà sur Android !

vendredi 28 septembre 2007

Hommage à George Orwell

hommage_a_la_catalogne.jpgJ'ai profité de mon voyage dans le grand Nord pour me remettre à bouquiner. J'ai toujours du mal à lire des bouquins pendant l'année, travail, sorties, projets... Je n'arrive jamais à trouver l'envie de lire. Mais pendant les vacances, je ne sais pas, j'ai pas le même état d'esprit. On a le temps, on n'est pas presséééé... Bref, cet été, j'ai lu Hommage à la Catalogne de George Orwell.

Ce récit est une autobiographie de l'auteur pendant sa participation à la guerre d'Espagne (1936 - 1939). Au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais son style d'écriture est vraiment captivant, c'est très bien écrit et avec beaucoup de détails. On parle peu de cette guerre qui est plus compliquée que ce que l'on pense. En effet, il y a plus de subtilités que l'on pourrait le croire, et il y eu beaucoup d'enjeux politiques... C'était la grande époque du communisme et l'auteur était en plein dedans.

Enfin, ma description comme ça ne fait pas très "vendeur" : politique, guerre,années 30 mais le style d'écriture est tel qu'après quelques pages, on ne peut plus se décoller du bouquin ! En plus, on apprend beaucoup de choses sur l'état des choses à cette époque (médias, communisme,...) Je vous le recommande donc à tous !

NB : J'ai tellement été sous le charme de cet auteur que j'ai aussi lu la ferme des animaux. C'est une nouvelle qui nous conte une histoire dans une ferme. C'est une sorte de métaphore en fait, mais je vous laisse la surprise si par hasard l'envie vous prend d'y jeter un oeil ;). J'ai moins aimé ce livre (sûrement car comme c'est une nouvelle, il y a moins de détails, et ce n'est pas une histoire vraie, elle est moins accrocheuse à mon goût) mais il mérite qu'on s'y attarde.

lundi 17 septembre 2007

Scandinavie 2007 Summer Tour – Part I : Norway

Hey les amis ! Me revoilà en France, après un mois passé en scandinavie avec Christie ! Ceci explique mon absence sur le blog. Ce voyage fut vraiment extra et je pense qu'un article s'impose. Il s'est tellement passé de choses d'ailleurs que je pense que je vais plutôt en écrire deux :

  • La première partie sur la Norvège
  • La seconde partie sur la Finlande.

Logique non ?

Pas facile de choisir par où commencer ! Donc comme je suis censé avoir un esprit logique (un esprit de programmeur est censé l'être en tout cas), ben on va commencer par le commencement, c'est pas un choix logique ça ?! Allez! Je m'installe, je mets un peu de musique (un petit AC/DC ça fait longtemps tiens ! En plus, je dois me remettre dans le bain vu toutes les news sur le groupe qui arrivent en ce moment), et c'est parti !

Tout a commencé en Mars, je discutai avec Christie sur MSN, nous n'étions pas encore ensemble, mais elle voulait déjà partir au Pérou avec moi au mois d'août, soit disant parce qu'elle sentait que j'étais quelqu'un de confiance... On s'était vu seulement 2 fois, et elle voulait déjà partir avec moi... Curieux, mais bon ! A cette époque, j'avais envie de bouger, ça faisait 5 ans que je n'étais pas parti en vacances (je passais mes étés en CDD à Disneyland Paris) alors je me suis dit, pourquoi pas ! Bref finalement, après s'être mieux connus, nous avons pas mal cherché sur le net, et il se trouve que les billets d'avion pour le Pérou sont très chers au mois d'août, surtout quand on réserve au dernier moment. On a alors regardé pour une autre destination, et on s'est mis d'accord sur la Scandinavie !

Nous réservâmes les billets le plus vite possible. Après concertation, nous décidâmes donc de commencer par la Norvège et de finir par la Finlande, en se disant qu'il vallait mieux aller dans le pays le plus froid en premier, comme les températures allaient descendre au fur et à mesure du voyage. Ensuite, nous nous penchâmes sur le parcours. Après avoir étudié le Routard de la Norvège, de Finlande et le Lonely Planet sur la Scandinavie pendant de longs week-end, le trajet fut plus ou moins décidé en fonction de ce que l'on pouvait faire avec nos billets ScanRail (billet permettant de faire 10 voyages en 2 mois en Scandinavie).

Nous partîmes d'Aulnay-sous-Bois le 6 Août. Cette première journée de voyage ne fut pas la plus facile. Pour bien commencer le voyage, on a marché jusqu'à l'arrêt de bus sous la pluie avec nos gros sacs (un sac de rando chacun, plus un sac à dos de 5kg et enfin la tente de 3kg). Le RER B et tout le mic mac avant l'embarquement se sont bien passés. Une fois dans l'avion, je stressais un peu avant le décollage. La dernière fois que j'avais pris l'avion remontait à quand j'avais 11 ans pour aller en Guadeloupe, et je ne devais pas réaliser vraiment ce qui se passait. Surtout que l'avion était beaucoup plus gros (boeing 747) ce qui paradoxalement me semblait moins impressionnant puisque l'avion semblait être plus stable. Bref, cette drôle de sensation fut vite remplacée par de l'impatience car l'avion a mis du temps à décoller ! Le décollage m'a un peu impressionné, enfin dans le sens étonné, même si dans le monde de l'internet et de l'informatique, tout paraît possible, le fait de pouvoir voler, je trouve ça vraiment balèze ! L'avion a vite dépassé les nuages gris de Paris pour nous laisser découvrir un grand ciel tout bleu ! Il nous suivi pendant les deux heures de trajet jusqu'à Oslo d'ailleurs, ce qui nous mis de bonne humeur.

Gare d'Oslo - Navette Aeroport -> Oslo CenterNous avions rendez-vous le soir avec un certain Kristian. C'est un ami d'une copine de Christie (Marylor). Dès notre arrivée à Oslo, on se mit donc en route pour trouver le lieu de rendez-vous. Il faisait chaud et on avait nos gros sacs sur le dos. Le rendez-vous n'était pas loin, peut-être à 1.5km de la gare, mais c'était notre première excursion avec nos sacs (12kg pour Christie et 17kg pour moi) ça nous a vraiment paru difficile ! Après être passés dans une drôle de rue où nous ne croisâmes qu'une femme vêtue bizarrement (Kristian nous expliqua plus tard que c'était la rue des péripatéticiennes), nous trouvâmes le lieu de RDV ainsi que Kristian qui quitta son taffe plus tôt (il travaillait dans le parking du ferry Oslo -> Copenhague) rien que pour nous ! Il nous présenta à ses parents, ainsi qu'à son chat. Sa petite famille fut vraiment très hospitalière avec nous, on a eu droit à la spécialité norvégienne au dîner : de la purée à l'ail avec du Renne et de la gelée de myrtille. Suc-Cu-Lent ! Ensuite, il nous a présenté deux de ses amis et nous a fait visiter Oslo avant de faire une petite partie de Bowling avec eux. Petit détail qui fut sûrement le premier qui nous montra la différence de mentalité avec nous : les chaussures pour jouer sont gratuites, il n'y avait qu'à se servir ! Nous rentrâmes ensuite chez Kristian pour dormir afin que notre cerveau range tranquillement toutes les choses qui ont changées en si peu de temps : passage en mode "Vacances dans un pays où les gens ne parlent pas Français" !! Les jours d'après ont d'ailleurs vite activé d'autres modes dans nos cerveaux : le mode "Vacances Rooooots en sac-à-dos" et aussi le mode "Crevard" car la Norvège est, sachez le, le pays le plus cher du monde, et oui rien que ça ...

                               Après une douce nuit et une bonne douche, Kristian nous emmena le lendemain à la gare d'Oslo où le train pour Bergen nous attendait ! Nous avions lu partout que c'est un trajet magnifique et qu'il ne faut pas le rater ! Nous on fait ce qu'on nous dit, hop ! Le train était pile à l'heure et à 10h33, nous partîmes pour sept heures de trajet ! Il fut plutôt paisible, nous étions encore frais, le train était très confortable, nous étions encore sous le choc de tout ce changement, et nous avions en prime un très beau paysage à contempler.

                               Nous voici à 17h30 à Bergen avec nos gros sacs. Les 26 degrés que nous avait prédis la météo furent remplacés par un temps pluvieux :'( Alors il faut savoir une chose sur la scandinavie : la météo est très très variable, à chaque fois qu'on demandait quel temps il allait faire, on nous répondait "bof on ne sait pas trop". La seule chose à faire, c'est de regarder le ciel, la météo étant vraiment très approximative. À peine arrivés qu'une personne nous explique gentillement qu'il existe des bus gratuits dans Bergen, On a donc passé la soirée à prendre nos repères, ce fut très difficile, toutes les auberges étaient blindées ! On a donc fini par prendre un bus un peu au hasard, et par chance on est tombé sur une femme parlant Français et nous expliquant qu'il y avait un camping sur la ligne. Nous décidâmes donc de faire du camping sauvage près de ce camping. Nous n'étions pas très rassurés la première nuit, car nous n'avions jamais fait de camping sauvage auparavant, et nous n'étions pas encore imprégnés de la sensation paisible et bienveillante de ce pays. La nuit se révéla tranquille, le lendemain nous remballâmes la tente et posâmes nos affaires à la consigne de l'office du tourisme afin de prendre Bergen d'assaut avec sérénité !

Alors on peut dire que la ville a vraiment du charme, je pense que les photos valent mieux qu'un long discours. Nous avions pris le White Lady, un bateau pour les touristes afin de visiter les fjords. Les photos au soleil ont été prises lorsque nous avions pris un funiculaire pour faire une balade dans les hauteurs de la ville. C'est aussi dans cette ville que nous nous sommes rendu compte du prix de la vie en Norvège et le mode "Crevard" s'activa précisément à ce moment là. Nos repas se résumaient en gros à un sandwich, des chips et de fruits et légumes frais. Pour la toilette, nous fîmes une excursion dans le camping "à côté" duquel nous étions installés afin d'utiliser les douches.

                               Cette première destination nous a bien entraîné et montré la couleur pour la suite du voyage, car on a quand même bien galéré pour trouver où dormir, ranger la tente sous la pluie, se renseigner en anglais, trouver les consignes, ... Mais bon rien d'insurmontable non plus ! Nous partîmes pour Trondheim le 9 à 16h30 en bus. Le trajet était extraordinairement beau, bien plus à mon goût que le trajet Oslo -> Bergen en train. En effet, la route passait en zigzaguant entre les fjords (regardez sur une carte entre Bergen et Trondheim, ça se voit direct !). Le lendemain à 6h45, nous arrivâmes donc à bon port.

                               Autant vous dire que la ville était déserte à cette heure-ci, nous en profitâmes pour la découvrir (voir photos). Nous passâmes la première nuit tout près d'un camping (afin de se laver). Par la suite, on trouva un petit coin bien sympathique du côté de Lade. Les toilettes handicapées du centre commercial nous dépannèrent pour faire notre toilette. Ça paraît pas terrible, mais bon, les toilettes publiques non rien à voir avec celles en France niveau propreté, et aussi équipement d'ailleurs. Nous découvrîmes le jardin botanique de Lade ainsi que tous les chemins de randonnée alentours remplis de petites framboises (et hop un dessert gratuit !) Nous visitâmes aussi la région de Bymarka (à l'ouest de Trondheim) qui fut sûrement le plus bel endroit que l'on a visité. Outre la beauté du paysage, il en découlait une sensation calme et paisible sans égal. C'est bien simple, c'est le seul endroit sur terre ou j'ai vu Christie pouvant s'asseoir et ne rien faire du tout, même parler pendant quinze minutes, tout en étant heureuse ! Si vous allez à Trondheim, ne manquez cet endroit sous aucun prétexte ! Il suffit de prendre le tramway et de descendre à la dernière station.

                               Nous partîmes de cette très attachante ville le 15 au soir pour passer la nuit en train en direction de Bodø, où nous arrivâmes le lendemain pour prendre le Ferry et naviguer jusqu'aux îles Lofoten, au dessus du cercle polaire Arctique. Arrivés là bas, on a marché environ 5km avec nos gros sacs pour arriver jusqu'à A, un petit village mignon comme tout situé tout au bout des îles, qui vaut vraiment le détour. C'est dans ce village où on a eu de petits problèmes de tente. En effet, il y avait beaucoup de vent (le village était au bord de mer) et vers 21h30, la tente s'est mise à se plier sous ses rafales ! On s'est vite mis à remballer nos affaire ! Tout d'un coup, pendant que je pliais les arceaux, Christie cria "THEO YA LA TOILE QUI S'ENVOLE !!", j'ai sauté dessus pour la rattrapper mdr. Une attache a quand même pété pendant l'opération. On a donc fini à l'auberge, légèrement stressés par tout ça, mais avec le recul, c'était bien marrant comme situation quand même. Finalement l'auberge tombait à pic, on était au chaud au bout du monde, avec douches et toilettes, et en prime des supers lits ! Après une dizaine de nuits passées à même le sol, on était vachement content ! Du coup, quand on est repartis le lendemain, on était tout neufs pour attaquer le reste des îles et surtout pour trouver un moyen pour réparer la tente. Il se trouve qu'on a du du bol, la prochaine ville que nous visitâmes (Leknes) n'avait vraiment rien d'extraordinaire, mais possédait une mercerie ! En deux trois coups de cuillères à pot, Christie répara la tente. Nous avons quand même pu voir le soleil de minuit à 22h30 dans ce village curieusement morne comparé aux paysages qui l'entouraient. Les nuits y étaient assez froides mais l'endroit qu'on avait trouvé où dormir était tranquillou !

Nous partîmes des îles Lofoten le 18 Août. Le bus nous attendait à 8h15 mais nous nous levâmes à 7h sous le froid et la pluie pour replier toutes nos affaires. On commençait à avoir le coup de main et 30 minutes plus tard, nous étions déjà en chemin ! Direction Narvik ! Cette ville est, d'après le guide du Routard, une des villes les plus moches de Norvège, inutile de vous dire qu'on n'avait pas prévu d'y rester longtemps. Nous étions juste obligés de passer par là afin de prendre le train et continuer notre périple. Notre but était d'aller le plus vite possible en Finlande, à Oulu. Le gros problème, c'est qu'il n'existe pas de bus, et encore moins de trains qui fassent ce trajet en une seule fois. Sans compter qu'entre la Norvège et la Finlande, il y a la Suède. Quand nous étions à Narvik, nous n'avions alors qu'une vague idée de comment nous irions jusqu'à Oulu, De toute façon, nous avions réservé un train faisant Narvik -> Luleå le lendemain et notre plan était donc de dormir à Narvik. Nous avions alors tout le temps pour organiser tout ça et prendre les informations sur place (en France, il était vraiment difficile de récupérer des informations sur les horaires des trains et bus, surtout quand ceux-ci n'étaient pas en version anglaise...) Le truc, c'est que pendant que nous demandions des informations au guichet de la gare de Narvik, un mec nous expliqua qu'il était possible de prendre ce train sans réservation, et que justement, il y en a un qui allait partir dans 5 minutes. Alors nous, on se regarda dubitativement, que faire ? "C'est qui se type ?" ; "Pourquoi il nous parle ?" ; "Faut qu'on se dépêche de se décider, le train va bientôt partir !" ; "Il essaie pas de nous embrouiller ?" étaient le genre de pensées qui défilaient dans nos esprits à toute allure ! Finalement, on décida de le suivre, car on n'avait aucune envie de perdre une journée à Narvik. C'était marrant, il nous disait de le suivre et tout, on ne comprenait pas, et on se demandait si on allait bien dans le bon train (il y avait marqué Stockholm sur le wagon où nous sommes entrés). Et le fait de prendre ce train changea pas mal la donne : nous ne dormirons donc pas à Narvik, puisqu'on part... Oui mais alors où va-t-on dormir ??

Ben oui c'est vrai ça, où donc ? hahaha, et bien pour le savoir, restez branchés sur le blog, car c'est ici que se termine la première partie !

samedi 14 juillet 2007

Corazón a corazón : descrubrir el tango

tango.jpgVous trouvez le tango trop classe? Nous aussi, enfin surtout moi parce que comme dit Théo "on danse pas chez les M..."...
Finalement, il s'est inscrit avec moi, et tant mieux parce que c'est une danse de couple très fusionnelle et je ne me voyais pas faire comme les cours de salsa, dire bonsoir à un inconnu toutes les 2 minutes pendant une rueda cubaine...

Nous arrivâmes dans une école de danse sans prétention avec des gens très accueillants, et l'hôtesse me dit mon prénom et celui de Théo sur un air interrogateur comme pour nous identifier, je trouvai cela très agréable et m'aperçus que sur 4 nous étions les 2 derniers arrivés donc c'était logique.

Fin prêts pour le début du cours, nous sommes descendus dans une petite salle en sous-sol, collée à une autre où 3 jeunes filles apprenaient le flamenco.Les jours suivants, nous sommes allées dans la grande salle principale, c'était royal. Le premier jour, nous nous sommes présentés tour à tour. Le prof aussi, lui s'appelle Philippe et il est accompagné d'une prof, Elizabeth.

La présentation culturelle et historique précède aux premiers pas des novices que nous étions et sommes encore à l'heure qu'il est, mais nous savons à présent que "bailar tango es caminar"!
Ainsi, nous nous sommes balancés des milliers de fois en seulement une semaine....les points d'appuis et le transfert du poids du corps sont les piliers de cette danse très stable et très "terre-ciel".
La répétition nous a permis de comprendre et de nous imprégner de toute cette ambiance du tango et de sentir le rythme pour le transmettre à l'autre avec des messages clairs de mouvements dissociés.
Tout cela nous conduit à dire que danser le tango c'est comme dans un couple, il faut "vouloir être à deux", être ensemble. La personne guidée doit toujours occuper l'espace qu'on lui laisse, toujours être face à son partenaire, "coeur à coeur" sinon on ne peut plus être ensemble. La personne guidée, doit toujours aller là où va son guideur, comme son ombre...c'est beau!

Au départ, nous avions entendu des noms d'artistes argentins avec des noms impossibles à retenir mais dont nous pouvons parler maintenant à force de les avoir entendu et même reconnu parfois. Par exemple Osvaldo Pugliese, le prof en est ferru, ou encore Carlos Gardel, l'orquesta tipico Victor, etc.

Et pour finir, concluons par un trait plus général mais qui pourrait être un dicton de danseur de bal : "toujours suivre le sens du bal, sinon c'est la bagarre!"

Et pour être "djeunz" on peut faire un jeu de mots presque un syllogisme (peu louable mais irrésistible) : comme le tango est un danse de bal et que le tango c'est de la marche, on peut dire que le tango, c'est de la bal...

En tout cas ce stage nous a plu et c'est dommage que le bal se perde au fil du temps parce que c'est convivial. Le fait de savoir danser telle ou telle danse permet de pouvoir danser avec tellement de gens, c'est fascinant. Le tango, comme d'autres danses traverse le temps et les frontières. Les codes d'une danse se transmettent et font que deux personnes, ou qu'elles aient appris à danser, peuvent s'y retrouver alors qu'elles ne se connaissent pas et n'ont pas forcément envie d'aller plus loin qu'une danse.

À conseiller à n'importe qui, la danse est vraiment à portée de tous surtout avec une bonne pédagogie, tout le monde en est capable. Ça vaut le coup de faire un petit effort, après le résultat est encourageant et les rencontres ouvrent l'esprit.

Pour savoir comment est née notre intérêt pour le tango cliquez ici.

samedi 7 juillet 2007

de jolies miniatures pour Konqueror

Je trouve qu'elles sont mal faites dans Konqueror car c'est toujours la première image qui est prise pour la preview. Or, en général la première image d'une video, c'est une image noire, ou des écritures, bref, rien qui représente le réel contenu de la vidéo.

J'ai donc trouvé mplayerthumbs. qui fait exactement ce que je voulais. Mais je trouve que la petite pellicule jaune à gauche n'est pas très jolie.

J'ai donc modifié un peu le programme pour qu'il utilise plutôt les petites pellicules utilisées par Nautilus. Voilà le résultat :

mplayerthumbs0.5c.jpg

Je joins le .deb pour Ubuntu ainsi que les sources que j'ai modifié par rapport au script original.

mercredi 27 juin 2007

Portraits de Geek

Voilà un petit article que j'ai trouvé sur le forum ubuntu, qui m'a bien fait marrer. A ne pas prendre au premier degré biensûr ;-)
source originale : http://jpoptrash.nihon-fr.com/portraits/portraits.htm


LES GEEKS


Le pro Linux

linux.gifLe pro Linux est comme tous les reconvertis. Qu’ils soient anciens fumeurs, végétariens depuis peu ou nouveaux adeptes d’une religion quelconque, ils se sentent coupables et honteux de leur passé et veulent donc que les gens ne fassent pas les mêmes erreurs qu’eux ont pu faire. Avant, le pro Linux était chez Windows, mais il a vu la lumière du dieu Tux et maintenant, il voit ! Depuis ce jour, il est sûr et certain que son système est le meilleur, il n’y a pas à revenir là-dessus. Il fait partie des élus. Désormais, il se sent investi d’une mission évangéliste et porte donc la bonne parole partout où il passe, et casse les couilles.
Il soutient activement le logiciel libre. A l’écouter là-dessus, on pense à Jean-Pierre Coffe. D'après lui, quoi de plus beau que ces p’tits artisans qui programment tous seuls dans leur coin, puis mettent à disposition de tous sur le Net leur produit, gratuitement, pour que tout le monde puisse l’utiliser. L’utiliser et peut-être également tenter de se faire remarquer par un éditeur afin de le commercialiser, parce que bon, c’est bien gentil, mais ce n’est pas l’altruisme qui paye le loyer quoi merde ! Le logiciel libre est une bonne chose, tant que le programme n’est pas un gros succès. S’il en est un, on voit nos désintéressés de service se muer en de féroces capitalistes, prêts à bouffer le monde entier et à marcher méchamment sur la sainte communauté dont ils sont issus. C'est le problème de ce genre de discours cloisonné, il ne peut y avoir d'évolution sans trahison. On peut au moins reconnaître une qualité à Bill Gates : jamais il n'a retourné sa veste ; dès le début, son seul désir n'a toujours été que de vendre ses produits aux plus offrants.
Linux permet aussi à une poignée de foireux de se réapproprier l’informatique comme elle le fut il y a de cela 25 ans. Rappelez-vous, à l’époque, pour tripatouiller un ordinateur, il fallait avoir, au minimum, 22/20 en math, porter de grosses lunettes et avoir un visage en ébullition. On les voyait dans Incroyable Mais Vrai de Jacques Martin, ils réalisaient les six faces du Rubik’s Cube en moins de 20 secondes et ne s'exprimaient que par mono-syllabes. Chez eux, dans leur chambre aux rideaux toujours tirés et sentant le renfermé, ils avaient un IBM de 20kg et codaient déjà comme des fous sur des supports K7 audio. De vrais mutants ! Linux, c’est un peu ça, mais en version couleur et USB ; c’est le retour de l’informatique pure et dure et uniquement accessible à un public restreint et aguerrit. Le pro Linux adore régner sur les forums consacrés, section dépannage des newbies, c’est toujours la plus fréquentée... Suivant leurs malheurs, il leur pond une pavé de cent lignes de codes pour que le si pratique et si intuitif système puisse enfin ! reconnaître une carte-vidéo et faire les mêmes effets visuels que Vista… Parce que neuf fois sur dix, les nouveaux adeptes veulent retrouver sur leur OS gratuit fraîchement installé les mêmes fonctions que leur Windows. Ça valait vraiment le coup de changer de camp… Enlevez tous les gens qui sont sur Linux uniquement par snobisme et vous diviserez par deux le nombre d’utilisateurs dans le monde entier.
Le pro Linux clame partout qu'il préfèrerait qu’on lui coupe une jambe plutôt que de faire tourner un programme made in Microsoft. Hélas, quand on va chez lui, on constate toujours que son ordinateur principal, celui relié au Net, a Windows comme système d’exploitation, et le dernier en date. Il se jette d’ailleurs dessus dès que Billou commercialise un nouvel OS. Bien qu’anti Microsoft primaire, il adore frimer la première semaine devant tout le monde en disant qu’il a la nouvelle édition de Vista 98 XP pack 12. Curieusement, on ne le voit pas aussi excité lorsque Ubuntu sort une nouvelle mouture de son système. Pour un soi-disant puriste, ça la fout mal mais il faut savoir que Linux répond uniquement aux fonctions premières d’un PC : produire ! Et oui, à la base, un ordinateur, c’est pas fait pour jouer. Y’a les consoles pour ça. Mais comme notre pro Linux est un hardcore gamer irrécupérable, il sera à jamais l’esclave soumis de Microsoft et se devra de toujours avoir la dernière version en date de Windows pour faire tourner ses jeux de cons online où il laisse libre court à sa violence (Counter Strike ou Halo) et autre mythomanie latente (Second Life). Et pour éviter les erreurs de compilation de Wine, et foutre ainsi en l'air sa partie sacrée du soir, mieux vaut avoir l’original. Linux est une couverture pour lui, même s’il ne se l’avouera jamais car c’est un hypocrite en puissance. Il est comme ces « anciens » alcooliques qui boivent en cachette mais fustigent ceux qui sont encore ouvertement dans la bouteille…
Si vous croisez un pro Linux et qu’il commence à vous bassiner sur le fait qu’il faut arrêter d’être sur Windows, demandez-lui sur quel système d’exploitation tourne son World Of Warcraft, puis éteignez votre cigarette dans son œil… Ça le calmera de suite.


Le pro Mac

macOS9.gifLe pro Mac est comme tout membre de communautés minoritaires, très engagé et très sectaire. Il hait les pro Windows et tolère de justesse ses petits camarades pro Linux, autres « rebelles » aux cheveux gras de l'informatique.
Qu’il soit riche ou surendetté, comme tous les Français, il n’hésite pas à s’offrir le dernier modèle de Mac Mini Book G78. Pourquoi 78 ? Parce qu’il est 78 fois plus cher qu’un PC ayant les mêmes capacités ! Et oui, entrer dans la secte Apple, ça se paie. Ça a démarré dans les années 80. A l’époque, le particulier qui voulait faire de la PAO de qualité avait deux solutions. La première, c’était de s’acheter un Atari ST Mega 4 et son imprimante laser. Coût total : un peu plus de 10 000frs. La seconde, c’était de se payer un Mac et son imprimante laser. Coût de l’achat : 100 000frs ! Les différences ? Négligeables et elles ne valaient certainement pas 9 briques de plus. Mais les possesseurs de Mac ne voulaient rien savoir. Eux étaient des pros de la PAO, les autres n’étaient que des amateurs, même si on écrivait mieux qu'eux !
Vingt ans après, ça n’a pas changé. Comme le pro Windows qui pense que c'est le logiciel de marque qui donne le talent, le pro Mac pense lui que c’est le prix qui rend pro. Utilisant son 6ème crédit à la consommation consécutif, notre banane s'offre la reine des pommes pour rejoindre le club, car oui, les possesseurs de Mac en achètent pour la simple raison que « les pros en utilisent tous ! » Il pourra donc utiliser son ordi de pro à 2500€ pour consulter ses mails comme un pro, taper ses CV de demandeur d’emploi pro sous Word et naviguer en pro sur le net, avec Internet Explorer, sur des sites de cul pro… Le reste du temps, il travaille sur son Mac. Il n’a pas trop le choix d’ailleurs car s’amuser sur Mac, faut vraiment le vouloir. Essayer de trouver des programmes de téléchargement, de lecture vidéo et surtout des jeux est un défi quotidien pour lui.
La nouvelle vague de pro Mac, arrivée par l'iPod ou par lassitude des plantages incessants et autres virus tenaces qui pourrissent son PC depuis des années, est sans doute la pire. Persuadés de changer de vie en même temps que d'ordinateur, ces nouveaux convertis oublient tout de leur passé mécréant et moqueur envers leurs quelques amis qui buvaient du cidre depuis le Mac Classic. Après leur chemin de croix (pèlerinage à l'Apple Store, achat de « OS X pour les nuls », inscriptions sur tous les forums Mac du Net, deux goldens tous les matins pendant une semaine…), ils commencent leur propagande, devenant, comme tous les dévots fraîchement convertis, plus pro Mac qu'un pro Mac ; tout en péchant régulièrement sous couvert de manque de compatibilité Mac-PC. Les vieux réflexes ont la vie dure. Après quelques années de tâtonnements, ces fidèles de la dernière heure découvrent qu'ils peuvent eux aussi customiser l'apparence de leur OS jusqu'aux moindres détails et se retrouver, comme tous les amateurs de tuning PC, avec un bel écran de beauf-otaku-geek.
Prix élevé oblige, la mentalité de snobinard-bobo du fan de Mac rejaillit à chacun de ses investissements et sa santé mentale ne dépend que du modèle d'iPod qu'il utilise. « Quoi, tu n'as pas un iPod 40ème génération ? » C’est vrai, comment survivre sans voir des films sur un écran format timbre-poste ? Et vu la durée de la batterie, mieux vaut que ça soit un court-métrage…
Elitiste, le pro Mac se trouve unique et exceptionnel. D'ailleurs le VRP international d'Apple, Steve Jobs, est lui aussi un homme exceptionnel à ses yeux. Comme Bill Gates, Jobs est adulé par des groupies fanatisées et passe pour un innovateur de génie même s’il n’a rien fait depuis des années à part couler sa boîte plusieurs fois de suite...
Convaincu d'avoir connu l'illumination, le pro Mac se fait un plaisir sans cesse renouvelé de tacler les possesseurs de PC lambda, qui n'ont vraiment pas besoin de ça puisque leur sac à puces acheté à l'hypermarché du coin plante sans cesse, entre deux rêves où il se voit lapider à coups de pommes pourries ce voleur de Billou, devenu milliardaire en piquant toutes les idées d'Apple. Donc, les siennes...


Le pro Windows

windows.gifLe pro Windows est victime du syndrome de l’Amérique, il se prend pour un winner et ne vit, et ne jure, que par les entreprises gagnantes, de préférence celles du CAC 40 et surtout du NASDAQ évidemment. Quand un patron est multi milliardaire, il lui voue un culte. Bill Gates, malgré sa coupe au bol, ses débardeurs et sa tronche de membre à vie du club des anciens acnéiques, est son idole.
Le pro Windows hait les logiciels gratuits et libres. C'est pour lui une atteinte intolérable au « Marché »... Les siens sont tous des trucs disponibles dans le commerce. Pour lui, la marque est gage de qualité et de résultat optimal ! Dans sa tête, c’est le programme qui a le talent et non la personne… Un bon article ne pourra s’écrire que sous Word par exemple. D’ailleurs, c’est ce que sous-entend également Microsoft à l’Education Nationale, en menace à peine voilée, afin de leur refourguer des licences d’Office plutôt que de les voir prendre des Open Office : « Avec nous, Microsoft, vos enseignants préparent sérieusement l’avenir de leurs étudiants et auront ainsi de grandes chances de devenir milliardaires, même ceux de couleurs ! Avec nos concurrents par contre, c’est gratuit certes mais ce sont des amateurs et vous prenez le risque de gâcher le potentiel des élèves, surtout ceux de couleurs et vous ne voulez pas passer pour racistes n'est-ce pas ? N'est-ce pas ??? Il se peut aussi qu'à cause de votre éventuel mauvais choix, vous condamniez vos étudiants à devenir RMIstes à vie, qu'ils attrapent un cancer incurable ou que leur classe explose brusquement. Et ce sera de votre faute, à vous ! Alors, attention, faites TRÈS attention à ce que vous allez faire, nous ne vous le dirons pas deux fois... Signez là. » Mais n’allez pas croire que le pro Windows paye de sa poche les coûteux programmes ! Ah non ! Comment le pourrait-il d’ailleurs ? Quand on est un petit commercial minable uniquement rétribué à la comm’ ou un grouillot en informatique, on a tout juste de quoi ne pas sombrer dans la malnutrition et payer son abonnement à Internet. Pour être à la pointe du progrès, il pirate comme un malade. Il lance Emule ou un client de Bit Torrent (des programmes en open source…) et va-y que je te télécharge le logiciel cracké en question ! Toujours la dernière version en date évidemment. « Adobe vient de sortir une nouvelle version de Photoshop, la 18.0.2 ? Mon dieu, je n’ai que la 18.0.1 !! Vite vite, il faut que j’upgrade !!! » C’est vital pour lui, même s’il ne sait se servir de Photoshop autrement que comme une visionneuse d’images. Autant utiliser un bulldozer pour enfoncer un clou…
Quand il ne trouve pas sur les réseaux de P2P ce qu’il cherche, il utilise une version d’évaluation qu’il a topé dans un Cd gratuit de promo et tente de trouver le serial code, se chopant au passage plusieurs virus dans les dents (niveau bouillon de culture, les warez sont pires que les hôpitaux…) mais il s’en fout, son Norton Antivirus cracké est là, même si sa mise à jour date de son installation. Ben oui, faut se connecter pour bénéficier des dernières définitions de virus et il pourrait se faire repérer… Courageux mais pas trop non plus. Son PC ressemble à tout sauf à un PC. En bon beauf qu’il est, c’est un adepte du tuning, il possède tous les derniers gadgets tape-à-l’œil, du système de refroidissement liquide aux néons internes le faisant clignoter comme une devanture de sex-shop. Avec ses tonnes de disques durs internes et externes reliés ensemble sur sa carte-mère dernier cri afin de stocker ses nombreux films de boules en format ISO, il peut donc crier fièrement qu’il a l’ABIT RAID… Son nombre de Go perso dépasse celui de tous les locataires réunis de son immeuble. D’ailleurs, il ne parle plus qu’en To…
Complètement parano et croyant qu’on le surveille alors qu’il n’est rien, il accumule les usines à gaz les plus inutiles et bouffeuses de ressources système mais donnant l'illusion d'être invisible : firewalls, navigateurs rendant soi-disant anonyme, antispywares et destructeurs de traces, ralentissant ainsi de plus en plus sa bécane jusqu’au moment où elle ne peut plus avancer. Croyant alors qu’elle est dépassée, il change de configuration, en moyenne tous les ans, et s’offre le dernier bi-processeur 64bits en date et utilisé par aucun logiciel à l'heure actuelle, une carte-vidéo à 1000€ dont il s'empressera d'exhiber les performances à coups de captures d'écran sur des forums de hardware spécialisés dans les concours de longueurs de bite, des barrettes de ram, un écran 21 pouces etc. Le tout à crédit. Il n’a pas le choix car, tout ça, il ne peut malheureusement pas le télécharger. Il se retrouve donc avec un PC haut de gamme qui lui sert à surfer sur le Net, chatter sur MSN, télécharger et relever ses mails… Il fallait bien ça.

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